La musique au Moyen Age – De la Monodie à la Polyphonie
Comment évolue la complexité vocale à travers les siècles ?
Au Moyen Age, on distingue trois sortes de répertoires
1. La musique sacrée (religieuse)
Elle est chantée par les moines dans les abbayes ou les monastères. Il s’agit de la mise en musique des textes latins de la messe, c’est le chant grégorien (1).
La musique permet de dialoguer avec Dieu et de mémoriser les textes religieux. C’est le Pape Grégoire 1er (540-604) qui a recueilli ces chants et donné son nom au répertoire. C'est chanté a Cappella (2).
2. La musique profane noble
Elle est destinée aux seigneurs, elle est interprétée par des poètes-musiciens nobles dans les châteaux.
Au sud, les troubadours, ils parlent la langue d’oc.
Au nord, les trouvères, ils parlent la langue d’oïl.
Puis apparaissent les premiers compositeurs, comme Guillaume de Machaut.
3. La musique profane populaire
Les chansons populaires, souvent associées aux danses, accompagnent tous les actes de la vie quotidienne. Elles sont chantées en langue vernaculaire (du pays).
La musique populaire est diffusée dans le royaume par les jongleurs et les ménestrels.
Monodie et Polyphonie
Monodie : chant à une seule mélodie, qui peut être chanté par un soliste ou par plusieurs personnes à l’unisson.
Polyphonie : En musique, la polyphonie est la combinaison de plusieurs mélodies, ou de parties musicales, chantées ou jouées en même temps
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Le Bourdon : une seule note est tenue par un groupe pendant qu’un autre chante la voix principale.
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Les voix parallèles : une mélodie identique est chantée à deux hauteurs différentes par deux groupes
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Canon : même mélodie chantée en décalé par plusieurs personnes
Entraîne toi avant l'évaluation.
Ex 1
Ex 2
Ex 3
Ex 4
Ex 5
Ex 6
L'architecture et la musique
L’art roman (Xe – XIIe siècle)
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Correspond à la monodie
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L’architecture des églises adopte des formes rondes et peu élevées (voûtes en arc en plein cintre – colonnes rondes
L’art gothique (XIIe – XVe siècle)
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Correspond à la naissance de la polyphonie
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Les édifices architecturaux s’élèvent grâce à la maîtrise des jeux de force (empilement des niveaux grâce à la voute en croisée d’ogive)
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